tag:blogger.com,1999:blog-5626409438678876122024-03-13T04:29:15.582+01:00La Plume à PapoteSab.http://www.blogger.com/profile/05911315876314457733noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-562640943867887612.post-53809393161379765292015-06-22T20:56:00.000+02:002015-06-22T21:10:05.930+02:00blinding light. <h2 style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Hello les gens !</span></h2>
<br />
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Désolée pour les quelques <i>rendez-vous
manqués</i> la semaine dernière, je tâcherai de faire au mieux dorénavant. J’avoue
avoir eu un peu<i> la tête ailleurs</i>, mais je reprends du poil de la bête pour
tenir ce blog d’une main de fer ! Pour revenir en douceur, je voulais
juste poster l’un de mes <b>extraits solitaires</b>. J’espère qu’il vous plaira, </span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span style="color: #c27ba0;">bonne
lecture</span></span><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"> ! <o:p></o:p></span><br />
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgqyUf-tZaNSemH4QIrCriYWb_sMvY8YrtphOkHP3PTbkevpREqY_-Qp1Gg6nncDH6VxyTB1FCEJ8nfl6pUh_okU5lvbBvVYxVecjPjvCBVwvdABj12eLHlMjYSSMSGYjSXHeK4Y7lSQUK/s1600/Patinage-libre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgqyUf-tZaNSemH4QIrCriYWb_sMvY8YrtphOkHP3PTbkevpREqY_-Qp1Gg6nncDH6VxyTB1FCEJ8nfl6pUh_okU5lvbBvVYxVecjPjvCBVwvdABj12eLHlMjYSSMSGYjSXHeK4Y7lSQUK/s320/Patinage-libre.jpg" width="320" /></a></div>
</div>
<h3 style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">chapitre premier,</span></h3>
<div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Elle a le sourire fragile, Abbey.
Parce qu’elle a longtemps vécu dans ses rêves en coton, bercée de mille
illusions. Petite poupée de campagne qui a rêvé de grandeur, elle a mis au feu
la simplicité pour vivre sa belle chimère dorée. Des paillettes dans les
cheveux, des étoiles plein les yeux. Le bonheur, pour elle, il n’est question
que d’espoirs de grandeur… </span></div>
<a name='more'></a><o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Une vie rangée, bien dessinée, ça ne
l’a jamais vraiment tenté. Aventurière dans l’âme, elle a couru après
l’inconnu. Et, dans le fond, c’est le souvenir de tante Penny qui l’a guidé jusqu’ici. Elle l’a revoie encore, merveilleuse, tout simplement heureuse.
Avant la maladie, avant le début des ennuis. Patins au pied, faisant la
promesse de ne jamais s’arrêter, tante Penny a lutté. Elle n’a jamais aimé que
cela, dans la vie. La glace, les lames de rasoirs qui dessinent des courbes sur
le verre givré et la sensation grisante de s’envoler. Tante Penny elle a dit
que, dans sa vie, y a que la glace qui lui a permis de rester debout. Que
malgré les écorchures, les blessures, les fêlures sur sa peau pâle, elle ne
s’est jamais sentie aussi bien que sur ce vieux lac gelé. Celui qui n’est qu’à
quelques foulées, celui qu’Abbey aperçoit depuis la fenêtre de son petit
grenier. Longtemps, elle a refusé de s’en approcher. Interdite, elle a observé
plus de mille fois les enchaînements que sa tante a exécuté. On l’a condamnée à regarder, à ne pas trop s’y intéresser. Tante Penny, elle a été trop simple
d’esprit pour être comprise de sa famille. </span><i style="color: #ad9f9f; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Ne deviens pas comme elle,
chérie. </i><span style="color: #ad9f9f; font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">C’est ce qu’on lui a dit. Une fois, deux fois, trois fois. </span><i style="color: #ad9f9f; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Le
patinage c’est joli mais c’est une passion, pas une vie.</i><span style="color: #ad9f9f; font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"> Mais Abbey,
elle n’a jamais été vraiment d’accord. En regardant tante Penny, elle a compris
que la passion, ce n’est pas l’unique raison. Il y a de l’amour dans chaque
saut, de l’espoir dans chaque pas et un peu de rêve dans chaque pirouette.
Pourtant, elle a dit d’accord, Abbey. </span><i style="color: #ad9f9f; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Pas de patinage, ce n’est pas une
vie.</i><span style="color: #ad9f9f; font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"> Elle a choisi une voie, la médecine pourquoi pas. Un petit ami du
nom d’Henry, qui l’ennuie. Et elle a fermé les yeux sur tante Penny. Sur son
art, sur la magie et sur ce lac qu’elle a souvent foulé en secret. Jusqu’à ce
qu’elle s’endorme, celle qui aimait tant la vie, pour sombrer dans la nuit.
Tout a été différent, depuis.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">La
vie, elle n’est pas infinie</span></i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">. Parce que cette réalité la frappée,
si violemment qu’elle a longtemps hiberné, Abbey a grandi. Elle a réalisé
que, ce qu’elle a toujours attendu de la vie, c’est ce que sa tante lui a
appris. Patiner droit devant, sans jamais s’arrêter, se couper le souffle au
rythme des retournements. Patins aux pieds, elle a titubé dans son coin. Perdue
sur son lac gelé, elle a progressé sans rien demander. Talentueuse de nature,
elle a excellé dans tout ce qu’elle a entrepris. Pirouettes, sauts, retournements
et pas quels qu’ils soient, rien ne lui a résisté. Son père n’a pas apprécié,
sa mère a discuté, Abbey n’a rien écouté. Elle a continué à danser sur sa
patinoire de fortune, elle a chuté sans s’arrêter, elle est devenue une artiste
avérée. Elle a pourtant continué de travailler, d’étudier, de fréquenter Henry
sans y penser. Elle s’est lassée de tout, n’a plus pensé qu’à patiner. Elle
s’est plantée, l’a plaqué, à continuer de glisser sur la glace. Douée, on l’a
dite douée. Rêveuse, un peu absente parfois. Distraite, indifférente, presque
insolente dans sa grâce facile. Il lui a manqué la discipline, à Abbey. Pour
être parfaite, étincelante. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Mais le jour où ses patins ont foulés
le championnat régional, comme ça, pour s’amuser, sa vie a changée. Là, dans la
foule, un entraîneur qualifié. Abbey n’y a pas songé, elle voulait seulement
s’amuser. Elle a patiné. Les chassés, les croisés, les choctaws, les boucles,
les Lutzs, les Axels. Tout y est passé, elle n’a rien oublié. Dans sa bulle
bien soignée, elle a exécuté son rêve enchanté. Le reflet exact de
l’enchaînement qu’elle a vu mille fois répété par une tante entraînée. On l’a
applaudie, bien notée, elle a été comblée. Elle n’a toutefois pas gagné. Pas
assez technique, encore un peu maladroite, prometteuse toutefois. Puis, il
s’est pointé. Dan. Avec son assurance, ses belles promesses et l’envie de entrainement. Abbey, elle n’a pas compris. Parmi toutes ces filles plus douées,
plus belles, mieux entraînées, c’est vers elle qu’il s’est tourné. Sa passion a
fait sa force, sa réussite. Elle a demandé du temps, de la réflexion, un moment
pour réaliser. Son père a refusé, il n’a pas voulu la voir s’envoler. Un autre
endroit, une autre vie, loin de tout, loin d’ici. Son cœur a pleuré une perte
qu’il a deviné inévitable. Sa mère a compris, elle a dit oui. Sans se poser de
question, sans tergiverser. Elle a parlé de bonheur, de mérite et de volonté.
Abbey a tangué. Entre le oui, le non. L’indécision. C’est le visage de Dan James qui l’a décidé. Elle a vu dans son regard une promesse sans faille.
Elle a vu l’avenir se profiler, s’esquisser à la craie de ses songes. Elle a
souri, elle a dit oui. Et le rêve a commencé…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Elle s’est battue. Souvent. Contre
elle, contre lui, contre eux. Trop de travail, trop de pression, trop de
chutes. Elle s’est éraflée la peau, consumée la chair, brisé les os parfois.
Elle s’est relevé, a recommencé, encore et encore. Elle est tombée encore, elle
s’est énervée, elle a voulu tout planter là. Il l’a retenue. Une main sur son
bras à suffit. Pour la garder, la remotiver, la pousser au-delà de ses limites.
Elle a excellé, atteint le sommet de son art, toujours mieux, toujours plus vite,
toujours plus gracile. Ils ont fait la paire, il est devenu un prolongement de
ses jambes parfois devenue trop lourdes pour avancer. Il a été l’étincelle dans
ses yeux quand la force lui a manqué, il a été les cris de victoires quand
l’échec s’est immiscé, il a été sa solution à chaque problème. Dan lui a
appris plus que le patinage, il lui a appris la vie. Plus que tante Penny, plus
que ses cahiers, plus que tout ce qu’elle a côtoyé. Comment frôler l’échec mais
s’en relever. Comment perdre mais ne pas abandonner. Comment avoir mal mais ne
pas y penser. Comment s’esquinter jusqu’à ne plus rien ressentir. Mais aussi
comment faire confiance les yeux fermés. Sa vie entre ses mains. Son corps tel
un pantin. Abbey, elle lui a tout donné. Le meilleur de son être, tout le
temps, le pire, souvent. Elle a oublié son lac gelé pour cette patinoire de
banlieue. Elle a effacé ses vieilles manies, ses tics et puis aussi ses
expressions traîtresses de mélancolie. Elle a appris à sourire sur patin, à
dompter sa chevelure, à porter un collant parfois trop serrant. Avec Dan,
elle a patiné les yeux fermés. Confiance aveugle au programme qu’il lui a
destiné, elle a fait ce qu’elle a pu pour le contenter. Parfois en vain,
parfois avec de la réussite. Mais il l’a portée. Jusqu’au sommet. Essais après
essais, elle s’est fait remarquer, applaudir, admirer, chérir. Elle a connu
l’égérie de la gloire, la jalousie de la réussite. On l’a dévisagée sur la
glace, comme on l’a applaudie dans les gradins. Dan a toujours été là.
Jusqu’au bout.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Ce bout de rêve qu’elle n’a pas vu se
finir. Comme si la lumière, d’un coup d’un seul, s’était éteinte. Abbey, elle
se souvient de tout, ou presque. Sourire aux lèvres, elle a exécuté le plus
parfait des programmes. Comme souvent en compétition, elle s’est surpassée. Les
notes sont tombées et Dan a souri. Elle a cru avoir réussi. Pour un sourire
de Dan, elle aurait fait n’importe quoi. Persuadée qu’il est le plus
difficile à convaincre, une simagrée de sa part et elle devine la réussite de
sa performance. Ou son échec. Mais ce n’est pas le cas, cette fois. Confiante,
elle retourne vers lui, observant d’un œil distrait les autres concurrentes,
écoutant avec attention les dernières recommandations. Son programme libre,
elle le connait sur le bout des doigts. C’est sa plus belle réussite. Un peu de
tante Penny, un peu de Dan et puis un peu d’Abbey aussi. Un peu de tout ce qui l’a
construit. La crainte de l’échec, elle n’existe même pas. Elle sait qu’elle
peut y arriver, qu’elle va y arriver, qu’importe les difficultés. Ses parents
sont assis quelque part dans la foule, elle le sait, ils ont écrit. <i>Nous
sommes fières de toi</i>. Voilà les mots qu’elle a gravés en lettre d'or à
l’intérieur de son cœur. Elle y pense alors que les dernières secondes
s’écoulent avant son passage. Elle sent les mains de Dan se poser sur ses
épaules, avec force et douceur. Elle sait qu’elle doit écouter ce qu’il dit,
qu’elle ne peut plus faire la fine oreille, mais Abbey est sur une autre
planète. Elle fixe ses lèvres qui remuent, elle acquiesce mais elle n’entend
rien. Elle s’en fiche. Tout ce qu’elle veut, c’est grimper sur la glace pour
exister enfin. Pour faire la seule chose qui l’ait jamais contenté. Pour
ressentir le bonheur irrationnel d’avoir trouvé sa voie et de ne plus vouloir
la quitter.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">« </span><span style="color: #2f5597; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Vends-leur
du rêve, Abbey. Comme à l’entrainement. </span><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">»<o:p></o:p></span></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Cette phrase, elle l’a bien entendue.
La voix de Dan danse dans un coin de sa tête. Elle veut qu’il soit fier
d’elle, elle veut que, ce soir, en allant se coucher, il se dise qu’il n’a pas
fait une erreur en la prenant sous son aile. Elle veut qu’il l’aime pour ce
qu’elle fait mais aussi pour ce qu’elle est. Abbey patine. Avec grâce, avec
aisance. Elle enchaîne ses pirouettes et ses pas avec facilités. Les sauts
aussi, ils sont simples à exécuter. Ou presque. Son cœur commence à s’agiter.
L’heure du triple Axel à bientôt sonné. Elle est nerveuse, empressée. Elle sait
qu’elle peut le réussir, elle l’a fait à l’entrainement. Plus d’une fois. Elle
est tombée souvent, s’est foulé le poignet quelques fois, mais ça ne compte
pas. Elle n’a pas le droit à l’erreur, pas le droit de se planter. Tout dépend
de ce saut, elle le sait. Ses pas s’accélèrent sur la glace, elle dérape
légèrement sur la carre de départ et s’élance. Mais à ce moment précis, Abbey
sait qu’elle s'est plantée. Une erreur dans le synchronisme, son dérapage non
contrôlé, elle va s’écraser sur le sol. Ses jambes se croisent pourtant dans
les airs, cherchant à faire bonne figure jusqu’au moment de l’impact. Elle
pense à Dan. Il a dû le remarquer. Elle imagine le regard désolé et agacé
qu’il porte sur elle. Il lui a répété mille fois de ne pas partir trop vite au
risque de sentir la lame lui échapper. Dan, il doit tourner le dos pour ne
pas voir l’erreur qu’elle s’apprête à commettre. En une fraction de seconde,
elle perd sa première place, elle le sait. Et ça semble durer une éternité.
Comme si les tours qu’elle fait sur elle-même ne finiront jamais. Abbey, elle a
envie de pleurer. Elle a donné sa vie au patinage et, pour une toute petite
erreur, pour un moment d’inattention, c’est tout un rêve qui s’envole en fumé.
Pas seulement le sien. Celui de Dan, de tante Penny et même de ses parents
s’ils ne l’ont pas vraiment dit. Elle pense à tellement de choses qu’elle se
demande si le sol est encore loin. Elle veut se reconcentrer, chercher un peu
de force pour se rattraper dans une pirouette un peu déviante mais pas
totalement faussée mais… Elle sait. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"><i>Le lac glacé depuis son petit
grenier, tante Penny en train d’y danser, son père l’interdisant d’y aller.
Dan et son sourire insolent, les nouveaux patins qu’il lui a offerts, la
glace mal limée qui l’a tant heurtée. Les crèmes glacées de chez Berthy, le
moulin à vent de son enfance, la maison de sa grand-mère. Son premier chien, le
suivant et puis le chat qui s’est incrusté. Les études, Henry, l’ennui. La
glace, la glace, la glace…<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Impact</span></i></b><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Sa lame s’écrase sur la glace. Son
pied dérape. Sa carre se coince dans un creux. Sa cheville se tort. Ses yeux se
ferment. Sa tête s’abat violemment sur la patinoire. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Trou
noir</span></i></b><i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"><i>Ses premiers patins. Ses premiers pas sur la glace. Son premier saut. Sa première chute. Sa première
désillusion. Son premier espoir. Sa première participation à un championnat. Sa
première rencontre avec Dan. Ce premier regard qu’il a posé sur elle. Les
premiers mots qu’il a énoncés et… <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">La
glace, la glace, la glace… </span></i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: rgb(254, 253, 240); margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<i><span style="color: #ad9f9f; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">to be continued.</span></i></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
</div>
Sab.http://www.blogger.com/profile/05911315876314457733noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-562640943867887612.post-43673512395642591602015-06-15T11:00:00.000+02:002015-06-15T11:00:01.904+02:00Wonder, don't juge a boy by his face.<h2 style="text-align: center;">
<b><i>Hello les gens !</i></b></h2>
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Aujourd’hui, on part dans un tout autre registre avec<a href="http://i.imgur.com/4bLYrCu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="http://i.imgur.com/4bLYrCu.jpg" /></a>, de<span style="color: #9fc5e8;"> </span><span style="background-color: white;"><b><span style="color: #9fc5e8;">R.J. Palacio</span></b><span style="color: #3d85c6;">.</span></span> J’ai réfléchi quelques peu <i>(oui, je vous jure que ça arrive parfois !)</i>, pour la mise en place du blog, et je me suis dit qu’il serait intéressant d’instaurer un petit planning. Style euh… Le lundi, une critique de roman jeunesse. Le mercredi, un petit plus spécial : un article dont personne n’en n’aura rien à fiche <i>(mais qui pourra être drôle ou pas, c’est selon ahah)</i> ou un extrait solitaire. Et, finalement, le vendredi, une critique de roman adulte. <b><i><span style="color: #9fc5e8;">Qu’en pensez-vous ? </span></i></b><i>(ne vous précipitez pas pour répondre c’est rhétorique hein – non, je déconne, je vous écoute bien évidemment)</i></div>
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Bref, on va commencer de suite, <i>non</i> ?</div>
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<img height="99" src="https://shadesofwrong.files.wordpress.com/2013/09/wonder_rj_palacio.png" width="320" /></div>
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<i><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><b>Ce que l’on trouve en quatrième de couverture<a href="http://www.babelio.com/livres/Palacio-Wonder/446608" target="_blank">*</a></b></span></i></div>
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<i>"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."</i></div>
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<i>Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?</i></div>
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<i><br /></i></div>
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<i><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><b>Alors, un petit avis sur la question ?</b></span></i></div>
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<i><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><b><br /></b></span></i></div>
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Pour moi, c’est un livre <b>à lire absolument </b>et peu importe votre âge. On y trouve des <b><span style="color: #9fc5e8;">valeurs</span></b> qui se perdent un peu dans notre société et je crois qu’il est bon, parfois, que le monde se remette en question. <i>(Non, promis, je ne fais la morale de personne. Quoi que.)</i> C’est souvent plus simple de réaliser les choses lorsqu’elles sont <i>suggérées subtilement</i> plutôt que <i>cracher avec rancœur</i>. Non ? </div>
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L’histoire d’<b><span style="color: #9fc5e8;">August</span></b>, elle est <b>tendre</b> et <b>émouvante</b>. Elle parle de <span style="color: #9fc5e8;">différence</span>, de <span style="color: #9fc5e8;">respect</span>, d’<span style="color: #9fc5e8;">acceptation</span>, d’<span style="color: #9fc5e8;">amitié</span>, de <span style="color: #9fc5e8;">soutien</span>, de <span style="color: #9fc5e8;">moquerie</span>, d’<span style="color: #9fc5e8;">harcèlement</span> mais surtout de <b><span style="color: #9fc5e8;"><u>tolérance</u></span></b>. Pour ce petit garçon au visage un peu <b>difforme</b>, la vie est loin d’être facile. Au début, un peu protégé, il n’a pas réalisé à quel point il pouvait être différent. Pour lui, être un petit garçon comme les autres, ça coulait de source. Après tout, il avait même quelques amis. Peu à peu, pourtant, il comprend. Et l’idée d’aller au collège le terrorise subitement. Peut-être qu’il avait raison… parce qu’en entrant au collège, August réalise. Que tout le monde n’est <b>pas</b> forcément <b>tendre</b>, qu’il est parfois <b>difficile</b> de se faire une place et, par-dessus tout, que <b>les apparences sont bien trompeuses</b>.</div>
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Loin d’être larmoyant, ou écœurant de bon sentiment <i>(y a rien de pire que ça, erk)</i>, « <b><span style="color: #9fc5e8;">Wonder</span></b> » a cette touche de <b>légèreté</b> et de <b>drôlerie</b> qui rend les moments parfois durs beaucoup plus simple à accepter. Lecture <b>facile</b> et <b>prenante</b>, une fois que l’on a entamé le livre, il est<b> difficile de le lâcher </b><i>(cinq-cents pages qui se lisent en un temps record, croyez-moi)</i>. La simplicité du vocabulaire fait de ce roman quelque chose de <b>frais</b>, mais pas seulement. L’auteur a divisé l’ouvrage en plusieurs <b>points de vue</b>, ainsi, on peut parcourir les pages et entrer dans la tête de chaque personnage récurrent. C’est une excellente idée, qui permet au lecteur de rester intrigué et d’accrocher un peu plus à chaque page !</div>
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Dès qu’on a lu la dernière page, notre seule envie est d’être <b>meilleur</b><i> (sisi, je vous jure)</i> et de laisser une chance à son prochain. Nous ne sommes pas tous patients, pas toujours tendres non plus, on juge à tout va, sans connaître, sans comprendre et c’est ce genre d’histoire qui nous permet de réfléchir <i>(bon, d’accord, faut en avoir envie un peu, aussi hein. Le livre ne peut pas tout faire pour vous, on est d’accord).</i><b><i><span style="color: #9fc5e8;"> L’apparence n’est pas maîtresse de tout !</span></i></b></div>
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<b><i><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;">Alors si je devais noter ce roman ? (/5)</span></i></b></div>
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<img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /> <img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /> <img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /> <img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /><img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /></div>
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<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><i><b>La citation que j’ai retenue de ce livre ?</b></i></span></div>
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<br /></div>
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« <i>Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde. </i>»</div>
<h3 style="text-align: center;">
<b>Merci</b> pour votre lecture, à mercredi & des<span style="font-weight: normal;"> </span><img src="http://forums.oscommerce.com/public/style_emoticons/default/kiss.png" style="font-weight: normal;" /><span style="font-weight: normal;"> !</span></h3>
Sab.http://www.blogger.com/profile/05911315876314457733noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-562640943867887612.post-31290810850421047732015-06-12T15:00:00.000+02:002015-06-14T22:02:17.326+02:00La petite fêlée aux allumettes<div style="text-align: center;">
<b><b><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><i>Ce que l’on trouve en quatrième de couverture<a href="http://www.pocket.fr/site/la_petite_fle_aux_allumettes_&100&9782266233934.html">*</a></i></span></b></b></div>
<b>
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<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;">
<a href="http://i.imgur.com/4YBYDnS.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i.imgur.com/4YBYDnS.jpg" height="320" width="240" /></a>« <i>Pandore, au bord de la mer, c'est la plage mais c'est pas les vacances. Nake, une jeune fille déjà pas futée, pète un boulon supplémentaire à la mort de sa grand-mère. Désormais, chaque fois qu'elle craque une allumette, elle a des visions qui se révèlent être vraies ! L'inspecteur Cooper et son collègue Michou, moitié flic moitié travelo, sont sur le coup. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Mémé Cornemuse, tout juste rescapée de ses vacances avec un serial killer, décide de s'en mêler. Faut dire qu'elle a des compétences : elle lit l'avenir dans les lignes de tricot et parle par télépathie avec Jean-Claude Van Damme. Ah c'est sûr, ça aide !</i> »</div>
</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif; font-size: x-large;"><i>Alors, un petit avis sur la question ?</i></b></div>
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<i>Mais… Qu’est-ce que je suis en train de lire ?! </i>Je l’avoue, c’est la question qui m’a trotté en tête durant toute la lecture de « <span style="color: #cc0000;">La petite fêlée aux allumettes</span> ». Tantôt <b>sombre</b>, tantôt <b>drôle </b>à se faire dessus, j’ai changé tant et tant de fois mon avis sur la question que je me sens un peu paumée, quelques heures à peine après avoir tourné la dernière page.</div>
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Au début, le lecteur se fait un peu trimballer entre les différents personnages et leurs traits de caractères respectifs. On se demande où on va, peut-être légèrement ballotté par les vagues de la mer de Pandore. Les <b>personnages </b>sont tous biens <b>différents</b>, un peu caricaturés sur le moment, <b>originaux </b>pourtant. Je pense que chaque lecteur peut trouver un personnage auquel s’attacher. Que ce soit <i><span style="color: #cc0000;">Nake</span></i>, fille naïve qu’on pourrait croire stupide mais qui ne l’est pas totalement. <span style="color: #cc0000;"><i>Michou</i></span> le travelo de service assez unique qui me semble bien mystérieux, même après avoir fermé le livre (je pense que, de tous, c’est bien le personnage que je préfère). <span style="color: #cc0000;"><i>Cooper</i></span>, le flic de base dont on se passerait bien au début, mais qui arrive à trouver grâce à nos yeux par ses penchants déroutants (je vous laisse lire pour les découvrir, mais ça vaut le détour, croyez moi : je n’ai jamais lu ça !). Et, bien sûr, cette foldingue de <span style="color: #cc0000;"><i>Mémé Cornemuse</i></span>, complètement barjot avec son JCVD et son Annie Cordy. Quand tous se rencontre, c’est un capharnaüm assez sympathique de drôlerie.</div>
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L’histoire est, avant tout, une chasse au <b>serial killer </b>et il faut l’avouer, il est plutôt assez unique, celui-là. <i>(Qu’est-ce qu’ils ont foutu chez Esprit Criminel pour passer à côté d’une telle idée de génie, hein ?) </i>Au début, on a des infos en vrac et honnêtement, je l’avoue, je n’ai pas compris où <i>tout cela </i>pourrait bien mener. Page après page, on commence toutefois à se voir dessiner un<b> récit plutôt linéaire</b>, dont toutes les actions mènent vers un point final qui, de toute évidence, sera certainement la chute du roman. <i>(Pas totalement hein, y a assez de surprise pour que la dernière réplique soit encore un truc raisonnablement barré pour nous faire marrer).</i> Cette partie du récit, elle n’a rien de drôle, au final. Ce qu’il se passe est <b>moche</b>, les choses décrites sont <b>horribles </b>et, avec un peu d’imagination, on peut rapidement sentir la nausée grimper. Pourtant, on n’est jamais suffisamment mal à l’aise pour abandonner. Y a ce côté <b>louche </b>et <b>abracadabrant</b>, sur le côté, qui nous tient bien accroché. </div>
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<br /></div>
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Je n’avais encore jamais lu d’ouvrage de <span style="color: #cc0000;">Nadine Monfils </span><i>(bien que certains trônent fièrement dans ma bibliothèque, impatients que je daigne les lire)</i> et j’avoue que je suis <b>agréablement surprise</b>. Une plume <b>fraîche</b>, <b>légère </b>et <b>drôle </b>pour parler de choses pas toujours rigolotes. C’est un vocabulaire <b>simple</b>, truffé de petites <b>pépites belges</b> qui m’ont fait pas mal sourire et aussi assez familier. Ce n’est pas dans ce genre de roman qu’il faut s’attendre à du lyrisme sur toutes les pages, clairement, et c’est pour ça que ça fait du bien. Ça se lit vite et sans prise de tête ! </div>
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<b>En résumé</b>, « <span style="color: #cc0000;">La petite fêlée aux allumettes </span>», c’est un ouvrage bourré d’<b>humour</b> (non, vraiment ?) et de <b>dérision</b>, nappé par une couche d’<b>horreur</b> et de <b>détresse</b>. Un drôle de mélange qu’on n’a pas souvent l’habitude de rencontrer, dans un roman, je pense. Ça dépayse, ça impressionne un peu et on se pose la question de savoir si <i><span style="color: #cc0000;"><b>tout ça</b></span></i> nous gêne ou non avant d’en arriver au fait que : non, on n’a pas envie de lâcher <b><i><span style="color: #cc0000;">tout ça</span></i></b>, justement. On veut savoir le dénouement, on veut comprendre, on réalise en même temps que les personnages qui se cache derrière cette folie meurtrière et c’est bien marrant, je trouve ! <i>(Paradoxe quand tu nous tiens.) </i></div>
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<b><i><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;">Alors si je devais noter ce roman ? (/5) </span></i></b></div>
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<img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /><img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /><img src="http://i.imgur.com/KGW6ZhT.png" /><img src="http://i.imgur.com/MDMb9NI.png" /></div>
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<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><b><i>La citation que j’ai retenue de ce livre ? </i></b></span></div>
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« <i>Dexter, c’est le Monsieur Propre d’HBO. Sauf qu’il le fait pas avec un plumeau mais avec un couteau. Il est aware. </i>» </div>
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<span style="color: #cc0000;"><u><b>PS</b></u> <b>: </b></span>la prochaine critique portera sur un<b> roman jeunesse</b> et sera probablement postée lundi. Des idées ?</div>
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Sab.http://www.blogger.com/profile/05911315876314457733noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-562640943867887612.post-45219765809494070992015-06-10T15:00:00.000+02:002015-06-10T15:00:39.556+02:00Il était une fois... Le commencement. <div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
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<img src="http://i.imgur.com/oDW4O23.png" height="252" width="320" /></div>
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Je flippe. Vous voyez, ce truc qu’on appelle le « syndrome de la page blanche » ? Mouais, ça me pique les tripes, à cet instant. Parce que j’ai tant de choses à partager, et si peu de mots pour le dire. <b>La Plume à Papote</b>, c’est ma nouvelle aventure, mon envie d’avancer alors les mots, vous voyez, ils se font timides à l’arrivée. Faut pas s’en faire pour autant, je vais me lancer, je vais commencer. À vous parler, vous raconter, vous exprimer mes ressentis.<o:p></o:p></div>
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C’est un peu l’histoire de mon ennui, ce blog, d’un manque dans ma vie surtout. Depuis près d’un an, je suis à la recherche d’un emploi. Ce n’est pas simple d’être <b>bibliothécaire-documentaliste</b> de nos jours. On postule à droite et à gauche, on espère à chaque fois, mais les places sont si peu nombreuses que le temps s’écoule… Alors, vous voyez, ça semble long quand vous n’avez plus de quoi assouvir votre soif de curiosité culturelle. Passionnée de<span class="apple-converted-space"> </span><b>lecture</b><span class="apple-converted-space"> </span>et d’<b>écriture</b><span class="apple-converted-space"> </span>depuis presque toujours, il m’a fallu un bon moment avant de sauter le pas.<span class="apple-converted-space"> </span><i>Le pas du courage</i>. Celui d’exposer mon avis pas toujours intéressant, parfois tranchant, sur les choses que je peux lire ou découvrir. Écrire, c’est quelque chose d’aisé quand la passion y est, mais mettre les mots sur des ressentis, c’est parfois bien compliqué. J’ai eu peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir une voix suffisamment intéressante pour la laisser s’exprimer. Au final, je me suis dit :<span class="apple-converted-space"> </span><i>pourquoi pas toi ?</i><span class="apple-converted-space"> </span>C’est vrai, pourquoi ? Il y en a des tas, des gens qui parlent de leur passion et qui n’ont pas peur de donner leur avis. <i>Pourquoi pas moi ?</i> La réponse, je ne l’ai pas trouvé et<span class="apple-converted-space"> </span><b>La Plume à Papote est née</b> !<o:p></o:p></div>
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Je ne prétends pas avoir un avis universel, ni même qui mérite qu’on y prête attention. Je sais juste que moi, j’aime ça, lire les opinions des gens sur les choses qu’ils ont lu, aimé, partagé. Parce qu’après, je peux me faire ma propre idée et avoir une discussion sans barrière, où les goûts se confondent et se choquent pour ouvrir le dialogue. Alors voilà, je décide d'être partageuse, c'est à prendre ou à laisser.<o:p></o:p><u1:p></u1:p></div>
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Alors peut-être que le nom de ce blog manque d’originalité ou de créativité pour le moment<i> (bien qu’il ne faut pas déconner, la référence est au poil, on ne peut pas faire mieux), </i>mais je compte y écrire mon histoire, je compte y glisser ma passion et surtout, je veux la partager avec d’autres personnes. Vos avis, je les prends volontiers, toujours prête à m’améliorer alors… Voilà, voilà. Je m’arrête là, parce qu’une fois lancée, je peux rarement me stopper. L’essentiel est dit, le plus intéressant est à venir.<o:p></o:p></div>
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<b><i><span style="font-size: 16pt;">Que cette nouvelle aventure commence !</span></i></b><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></div>
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</span></i></b></div>
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<b><u><span style="line-height: 107%; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">PS</span></u></b><span style="line-height: 107%; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> : parce que je suis
décidément généreuse en ce jour d’ouverture, je vous annonce que la première
critique sera postée vendredi et portera sur le roman de <b>Nadine Monfils,</b> <i>La petite
félée aux allumettes</i>. Oui, oui, je suis patriote pour cette première
critique.<o:p></o:p></span></div>
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Sab.http://www.blogger.com/profile/05911315876314457733noreply@blogger.com0