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15 juin 2015

Wonder, don't juge a boy by his face.

Hello les gens !

Aujourd’hui, on part dans un tout autre registre avec, de R.J. Palacio. J’ai réfléchi quelques peu (oui, je vous jure que ça arrive parfois !), pour la mise en place du blog, et je me suis dit qu’il serait intéressant d’instaurer un petit planning. Style euh… Le lundi, une critique de roman jeunesse. Le mercredi, un petit plus spécial : un article dont personne n’en n’aura rien à fiche (mais qui pourra être drôle ou pas, c’est selon ahah) ou un extrait solitaire. Et, finalement, le vendredi, une critique de roman adulte. Qu’en pensez-vous ? (ne vous précipitez pas pour répondre c’est rhétorique hein – non, je déconne, je vous écoute bien évidemment)

Bref, on va commencer de suite, non ?


Ce que l’on trouve en quatrième de couverture*

"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."
Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?

Alors, un petit avis sur la question ?

Pour moi, c’est un livre à lire absolument et peu importe votre âge. On y trouve des valeurs qui se perdent un peu dans notre société et je crois qu’il est bon, parfois, que le monde se remette en question. (Non, promis, je ne fais la morale de personne. Quoi que.) C’est souvent plus simple de réaliser les choses lorsqu’elles sont suggérées subtilement plutôt que cracher avec rancœur. Non ? 

L’histoire d’August, elle est tendre et émouvante. Elle parle de différence, de respect, d’acceptation, d’amitié, de soutien, de moquerie, d’harcèlement mais surtout de tolérance. Pour ce petit garçon au visage un peu difforme, la vie est loin d’être facile. Au début, un peu protégé, il n’a pas réalisé à quel point il pouvait être différent. Pour lui, être un petit garçon comme les autres, ça coulait de source. Après tout, il avait même quelques amis. Peu à peu, pourtant, il comprend. Et l’idée d’aller au collège le terrorise subitement. Peut-être qu’il avait raison… parce qu’en entrant au collège, August réalise. Que tout le monde n’est pas forcément tendre, qu’il est parfois difficile de se faire une place et, par-dessus tout, que les apparences sont bien trompeuses.

Loin d’être larmoyant, ou écœurant de bon sentiment (y a rien de pire que ça, erk), « Wonder » a cette touche de légèreté et de drôlerie qui rend les moments parfois durs beaucoup plus simple à accepter. Lecture facile et prenante, une fois que l’on a entamé le livre, il est difficile de le lâcher (cinq-cents pages qui se lisent en un temps record, croyez-moi). La simplicité du vocabulaire fait de ce roman quelque chose de frais, mais pas seulement. L’auteur a divisé l’ouvrage en plusieurs points de vue, ainsi, on peut parcourir les pages et entrer dans la tête de chaque personnage récurrent. C’est une excellente idée, qui permet au lecteur de rester intrigué et d’accrocher un peu plus à chaque page !

Dès qu’on a lu la dernière page, notre seule envie est d’être meilleur (sisi, je vous jure) et de laisser une chance à son prochain. Nous ne sommes pas tous patients, pas toujours tendres non plus, on juge à tout va, sans connaître, sans comprendre et c’est ce genre d’histoire qui nous permet de réfléchir (bon, d’accord, faut en avoir envie un peu, aussi hein. Le livre ne peut pas tout faire pour vous, on est d’accord). L’apparence n’est pas maîtresse de tout !


Alors si je devais noter ce roman ? (/5)

   

La citation que j’ai retenue de ce livre ?

« Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde. »

Merci pour votre lecture, à mercredi & des  !

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