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22 juin 2015

blinding light.

Hello les gens !


Désolée pour les quelques rendez-vous manqués la semaine dernière, je tâcherai de faire au mieux dorénavant. J’avoue avoir eu un peu la tête ailleurs, mais je reprends du poil de la bête pour tenir ce blog d’une main de fer ! Pour revenir en douceur, je voulais juste poster l’un de mes extraits solitaires. J’espère qu’il vous plaira, bonne lecture ! 


chapitre premier,

Elle a le sourire fragile, Abbey. Parce qu’elle a longtemps vécu dans ses rêves en coton, bercée de mille illusions. Petite poupée de campagne qui a rêvé de grandeur, elle a mis au feu la simplicité pour vivre sa belle chimère dorée. Des paillettes dans les cheveux, des étoiles plein les yeux. Le bonheur, pour elle, il n’est question que d’espoirs de grandeur… 

15 juin 2015

Wonder, don't juge a boy by his face.

Hello les gens !

Aujourd’hui, on part dans un tout autre registre avec, de R.J. Palacio. J’ai réfléchi quelques peu (oui, je vous jure que ça arrive parfois !), pour la mise en place du blog, et je me suis dit qu’il serait intéressant d’instaurer un petit planning. Style euh… Le lundi, une critique de roman jeunesse. Le mercredi, un petit plus spécial : un article dont personne n’en n’aura rien à fiche (mais qui pourra être drôle ou pas, c’est selon ahah) ou un extrait solitaire. Et, finalement, le vendredi, une critique de roman adulte. Qu’en pensez-vous ? (ne vous précipitez pas pour répondre c’est rhétorique hein – non, je déconne, je vous écoute bien évidemment)

Bref, on va commencer de suite, non ?


Ce que l’on trouve en quatrième de couverture*

"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."
Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?

Alors, un petit avis sur la question ?

Pour moi, c’est un livre à lire absolument et peu importe votre âge. On y trouve des valeurs qui se perdent un peu dans notre société et je crois qu’il est bon, parfois, que le monde se remette en question. (Non, promis, je ne fais la morale de personne. Quoi que.) C’est souvent plus simple de réaliser les choses lorsqu’elles sont suggérées subtilement plutôt que cracher avec rancœur. Non ? 

L’histoire d’August, elle est tendre et émouvante. Elle parle de différence, de respect, d’acceptation, d’amitié, de soutien, de moquerie, d’harcèlement mais surtout de tolérance. Pour ce petit garçon au visage un peu difforme, la vie est loin d’être facile. Au début, un peu protégé, il n’a pas réalisé à quel point il pouvait être différent. Pour lui, être un petit garçon comme les autres, ça coulait de source. Après tout, il avait même quelques amis. Peu à peu, pourtant, il comprend. Et l’idée d’aller au collège le terrorise subitement. Peut-être qu’il avait raison… parce qu’en entrant au collège, August réalise. Que tout le monde n’est pas forcément tendre, qu’il est parfois difficile de se faire une place et, par-dessus tout, que les apparences sont bien trompeuses.

Loin d’être larmoyant, ou écœurant de bon sentiment (y a rien de pire que ça, erk), « Wonder » a cette touche de légèreté et de drôlerie qui rend les moments parfois durs beaucoup plus simple à accepter. Lecture facile et prenante, une fois que l’on a entamé le livre, il est difficile de le lâcher (cinq-cents pages qui se lisent en un temps record, croyez-moi). La simplicité du vocabulaire fait de ce roman quelque chose de frais, mais pas seulement. L’auteur a divisé l’ouvrage en plusieurs points de vue, ainsi, on peut parcourir les pages et entrer dans la tête de chaque personnage récurrent. C’est une excellente idée, qui permet au lecteur de rester intrigué et d’accrocher un peu plus à chaque page !

Dès qu’on a lu la dernière page, notre seule envie est d’être meilleur (sisi, je vous jure) et de laisser une chance à son prochain. Nous ne sommes pas tous patients, pas toujours tendres non plus, on juge à tout va, sans connaître, sans comprendre et c’est ce genre d’histoire qui nous permet de réfléchir (bon, d’accord, faut en avoir envie un peu, aussi hein. Le livre ne peut pas tout faire pour vous, on est d’accord). L’apparence n’est pas maîtresse de tout !


Alors si je devais noter ce roman ? (/5)

   

La citation que j’ai retenue de ce livre ?

« Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde. »

Merci pour votre lecture, à mercredi & des  !

12 juin 2015

La petite fêlée aux allumettes

Ce que l’on trouve en quatrième de couverture*


« Pandore, au bord de la mer, c'est la plage mais c'est pas les vacances. Nake, une jeune fille déjà pas futée, pète un boulon supplémentaire à la mort de sa grand-mère. Désormais, chaque fois qu'elle craque une allumette, elle a des visions qui se révèlent être vraies ! L'inspecteur Cooper et son collègue Michou, moitié flic moitié travelo, sont sur le coup. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Mémé Cornemuse, tout juste rescapée de ses vacances avec un serial killer, décide de s'en mêler. Faut dire qu'elle a des compétences : elle lit l'avenir dans les lignes de tricot et parle par télépathie avec Jean-Claude Van Damme. Ah c'est sûr, ça aide ! »

Alors, un petit avis sur la question ?

Mais… Qu’est-ce que je suis en train de lire ?! Je l’avoue, c’est la question qui m’a trotté en tête durant toute la lecture de « La petite fêlée aux allumettes ». Tantôt sombre, tantôt drôle à se faire dessus, j’ai changé tant et tant de fois mon avis sur la question que je me sens un peu paumée, quelques heures à peine après avoir tourné la dernière page.

Au début, le lecteur se fait un peu trimballer entre les différents personnages et leurs traits de caractères respectifs. On se demande où on va, peut-être légèrement ballotté par les vagues de la mer de Pandore. Les personnages sont tous biens différents, un peu caricaturés sur le moment, originaux pourtant. Je pense que chaque lecteur peut trouver un personnage auquel s’attacher. Que ce soit Nake, fille naïve qu’on pourrait croire stupide mais qui ne l’est pas totalement. Michou le travelo de service assez unique qui me semble bien mystérieux, même après avoir fermé le livre (je pense que, de tous, c’est bien le personnage que je préfère). Cooper, le flic de base dont on se passerait bien au début, mais qui arrive à trouver grâce à nos yeux par ses penchants déroutants (je vous laisse lire pour les découvrir, mais ça vaut le détour, croyez moi : je n’ai jamais lu ça !). Et, bien sûr, cette foldingue de Mémé Cornemuse, complètement barjot avec son JCVD et son Annie Cordy. Quand tous se rencontre, c’est un capharnaüm assez sympathique de drôlerie.

L’histoire est, avant tout, une chasse au serial killer et il faut l’avouer, il est plutôt assez unique, celui-là. (Qu’est-ce qu’ils ont foutu chez Esprit Criminel pour passer à côté d’une telle idée de génie, hein ?) Au début, on a des infos en vrac et honnêtement, je l’avoue, je n’ai pas compris où tout cela pourrait bien mener. Page après page, on commence toutefois à se voir dessiner un récit plutôt linéaire, dont toutes les actions mènent vers un point final qui, de toute évidence, sera certainement la chute du roman. (Pas totalement hein, y a assez de surprise pour que la dernière réplique soit encore un truc raisonnablement barré pour nous faire marrer). Cette partie du récit, elle n’a rien de drôle, au final. Ce qu’il se passe est moche, les choses décrites sont horribles et, avec un peu d’imagination, on peut rapidement sentir la nausée grimper. Pourtant, on n’est jamais suffisamment mal à l’aise pour abandonner. Y a ce côté louche et abracadabrant, sur le côté, qui nous tient bien accroché. 

Je n’avais encore jamais lu d’ouvrage de Nadine Monfils (bien que certains trônent fièrement dans ma bibliothèque, impatients que je daigne les lire) et j’avoue que je suis agréablement surprise. Une plume fraîche, légère et drôle pour parler de choses pas toujours rigolotes. C’est un vocabulaire simple, truffé de petites pépites belges qui m’ont fait pas mal sourire et aussi assez familier. Ce n’est pas dans ce genre de roman qu’il faut s’attendre à du lyrisme sur toutes les pages, clairement, et c’est pour ça que ça fait du bien. Ça se lit vite et sans prise de tête ! 

En résumé, « La petite fêlée aux allumettes », c’est un ouvrage bourré d’humour (non, vraiment ?) et de dérision, nappé par une couche d’horreur et de détresse. Un drôle de mélange qu’on n’a pas souvent l’habitude de rencontrer, dans un roman, je pense. Ça dépayse, ça impressionne un peu et on se pose la question de savoir si tout ça nous gêne ou non avant d’en arriver au fait que : non, on n’a pas envie de lâcher tout ça, justement. On veut savoir le dénouement, on veut comprendre, on réalise en même temps que les personnages qui se cache derrière cette folie meurtrière et c’est bien marrant, je trouve ! (Paradoxe quand tu nous tiens.) 


Alors si je devais noter ce roman ? (/5) 

 

La citation que j’ai retenue de ce livre ? 

« Dexter, c’est le Monsieur Propre d’HBO. Sauf qu’il le fait pas avec un plumeau mais avec un couteau. Il est aware. » 


PS : la prochaine critique portera sur un roman jeunesse et sera probablement postée lundi. Des idées ?

10 juin 2015

Il était une fois... Le commencement.


Je flippe. Vous voyez, ce truc qu’on appelle le « syndrome de la page blanche » ? Mouais, ça me pique les tripes, à cet instant. Parce que j’ai tant de choses à partager, et si peu de mots pour le dire. La Plume à Papote, c’est ma nouvelle aventure, mon envie d’avancer alors les mots, vous voyez, ils se font timides à l’arrivée. Faut pas s’en faire pour autant, je vais me lancer, je vais commencer. À vous parler, vous raconter, vous exprimer mes ressentis.

C’est un peu l’histoire de mon ennui, ce blog, d’un manque dans ma vie surtout. Depuis près d’un an, je suis à la recherche d’un emploi. Ce n’est pas simple d’être bibliothécaire-documentaliste de nos jours. On postule à droite et à gauche, on espère à chaque fois, mais les places sont si peu nombreuses que le temps s’écoule… Alors, vous voyez, ça semble long quand vous n’avez plus de quoi assouvir votre soif de curiosité culturelle. Passionnée de lecture et d’écriture depuis presque toujours, il m’a fallu un bon moment avant de sauter le pas. Le pas du courage. Celui d’exposer mon avis pas toujours intéressant, parfois tranchant, sur les choses que je peux lire ou découvrir. Écrire, c’est quelque chose d’aisé quand la passion y est, mais mettre les mots sur des ressentis, c’est parfois bien compliqué. J’ai eu peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir une voix suffisamment intéressante pour la laisser s’exprimer. Au final, je me suis dit : pourquoi pas toi ? C’est vrai, pourquoi ? Il y en a des tas, des gens qui parlent de leur passion et qui n’ont pas peur de donner leur avis. Pourquoi pas moi ? La réponse, je ne l’ai pas trouvé et La Plume à Papote est née !

Je ne prétends pas avoir un avis universel, ni même qui mérite qu’on y prête attention. Je sais juste que moi, j’aime ça, lire les opinions des gens sur les choses qu’ils ont lu, aimé, partagé. Parce qu’après, je peux me faire ma propre idée et avoir une discussion sans barrière, où les goûts se confondent et se choquent pour ouvrir le dialogue. Alors voilà, je décide d'être partageuse, c'est à prendre ou à laisser.

Alors peut-être que le nom de ce blog manque d’originalité ou de créativité pour le moment (bien qu’il ne faut pas déconner, la référence est au poil, on ne peut pas faire mieux), mais je compte y écrire mon histoire, je compte y glisser ma passion et surtout, je veux la partager avec d’autres personnes. Vos avis, je les prends volontiers, toujours prête à m’améliorer alors… Voilà, voilà. Je m’arrête là, parce qu’une fois lancée, je peux rarement me stopper. L’essentiel est dit, le plus intéressant est à venir.


Que cette nouvelle aventure commence !


PS : parce que je suis décidément généreuse en ce jour d’ouverture, je vous annonce que la première critique sera postée vendredi et portera sur le roman de Nadine Monfils, La petite félée aux allumettes. Oui, oui, je suis patriote pour cette première critique.